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Les Carottes Sauvages créent des potagers dans les Ehpad



L'entreprise installe des potagers et anime des ateliers dans les Ehpad. Fondée par Philippe Rudman à Meudon dans les Hauts-de-Seine, en 2019, Les Carottes Sauvages signe deux à trois nouveaux clients chaque mois.


Des potagers pour soigner nos aînés. C'est le concept des Carottes Sauvages, fondée en 2019 à Meudon (Hauts-de-Seine). La jeune entreprise crée des potagers dans les Ehpad et y anime des ateliers. Une façon de recréer du lien mais aussi une forme de thérapie non médicamenteuse reconnue par les psychologues et psychomotriciens de ces établissements. A tel point que Les Carottes Sauvages a déjà signé avec 21 Ehpad et engrange deux à trois nouveaux clients par mois. Philippe Rudman, le fondateur de cette entreprise est un ancien banquier, ex-secrétaire général de la direction Afrique de l'Ouest de Société Générale. Il s'est reconverti lorsque son père est entré en Ehpad, et s'est formé à la permaculture. Un effet thérapeutique du jardinage Le succès des Carottes Sauvages fut presque immédiat « Cela s'est développé particulièrement vite, peut-être parce que la pandémie a mis en lumière les besoins des personnes âgées, la nécessité de prendre soin d'eux et de retrouver des liens, entre eux et avec leurs familles », raconte l'entrepreneur. Ses clients payent une première fois pour la création du potager, puis contractent un abonnement pour son entretien et l'organisation d'ateliers, qui incluent les résidents, les familles et le personnel. Philippe Rudman est en outre en contact étroit avec les psychomotriciens, psychiatres, psychologues et animateurs des résidences pour préparer ses ateliers. En effet, il intervient principalement dans des unités protégées (UP), accueillant les résidents aux pathologies les plus lourdes, ce qui demande d'adapter le contenu des ateliers. « Les résidents sont particulièrement concentrés et impliqués dans les ateliers de semis ou de récoltes. Les retours des professionnels (animateurs, psychomotriciens, psychologues…) sont très positifs, ils constatent des bienfaits thérapeutiques à cette activité », note l'entrepreneur.

Diversification vers les crèches et municipalités Mais si les Ehpad sont les principaux clients des Carottes Sauvages, l'entreprise, qui compte trois salariés, se diversifie. Elle propose désormais son modèle dans des crèches, et même à des collectivités. La mairie de Gennevilliers (Hauts-de-Seine) a ainsi missionné l'entreprise pour créer un potager sur un terrain communal et y animer des sessions destinées aux habitants des quartiers prioritaires de la ville.

Philippe Rudman, qui ne communique pas son chiffre d'affaires, souhaite également dès cette année, proposer ses services dans des hôpitaux et cliniques. Au total, il espère avoir une soixantaine de clients d'ici la fin 2022. S'il n'est pour l'instant présent que dans les Hauts-de-Seine et les Yvelines, il est en négociations avec un de ses clients pour créer des potagers dans tous les Ehpad de son réseau en Ile-de-France. « Nos clients sont essentiellement de grands groupes, il est donc possible de se développer dans plusieurs régions avec eux. » L'entrepreneur réfléchit même à dupliquer son modèle hors de l'Ile-de-France d'ici à 2023.

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